Camino de la Costa J9
lundi 25 avril 2016 : MONDOÑEDO - GONTAN
Courte étape entamée vers 8h15 -- avec un temps brumeux mais sans humidité ressentie -- par une route "pentue" et passagère m'amenant progressivement en surplomb du village et de sa cathédrale.
Ainsi sorti de la vallée, je poursuis ma déambulation d'un pas sénatorial sur cette route longeant des herbages et offrant, en ce début de matinée, un point de vue sur le versant controlatéral planté d'éoliennes émergeant par intermittence des brumes recouvrant l'apex.
Au fil des kilomètres, en suivant cette voie déservant un habitat rural clairsemé, s'accumulent les "menus spectacles" -- tels un rouge gorge perché dans les herbes hautes ou des "meules de bois" surgissant au décours d'un virage -- qui stoppent mon avance pour quelques fractions de secondes ou de longues minutes.
Outre des chiens omniprésents, ces espaces m'apparaissent aux limites de la désertification seulement habités par quelques "vieux paysans" vivant repliés dans de minuscules hameaux et semblant survivre de la culture d'un jardin et de l'élevage de quelques animaux.
Au gré de cette "divagation champêtre", qui m'améne à moins de 150 kilomètres du but, j'atteins un peu avant 12H GONTAN et son moderne albergue dont l'hospitalier, d'une étonnante ponctualité, m'ouvre les portes à 13 heures.
Rapidement installé puis douché, alors qu'arrivent quelques pèlerin -- dont notamment le binome de jeunes slaves que je croise depuis le départ et pour la première fois, un sexagénaire français avec lequel j'échange brièvemement --, je me rends au café bar tenu par une femme âgée parlant le français et sa revêche fille pour y prendre un banal menu del dial.Outre la dégustation d'un café con leche l'interêt de la fin de repas s'avère être une conversation avec une pèlerine suisse.
Ayant regagné l'albergue vers 16H j'y termine la journée en déroulant mes traditionnelles activités de lecture / écriture avant que de m'allonger vers 18h et plonger après moins d'une heure dans un profond sommeil.