Camino de la Costa J1
Dimanche 17 avril 2016 : AVILES - MUROS de NALON
Après une nuit ininterrompue dans une pension située à la périphérie d'AVILES (que j'ai gagné hier au terme d'un périple de 2 jours) et m'etre fait conduire (pour la très modique somme de 6 € 56) un peu avant 8 heures par un taxi devant l'albergue municipal, j'entre donc, pour mon plus grand plaisir, ce jour dans le Chemin !
Entrée "bénie par le ciel" puisque une fine pluie commence à tomber alors que je débute ma déambulation dans les rues du centre ville que je parcours en guise d'échauffement aux dénivelés qui vont se succéder durant cette journée, annonciateurs de la tendance des prochains jours si j'en crois mes lectures préparatoires.
Après avoir ainsi flâner dans les rues désertes en suivant le fléchage, je m'égare, ayant "loupé" une indication, dans une zone commerciale avant d'être finalement remis dans la bonne direction par un sympathique coureur à pied et enfin quitter la ville en grignotant le premier dénivelé de la journée.
Dénue de tout réel intérêt ce cheminement vers SALINAS , a cependant un parfum de liberté et m'offre, avant le premier panorama sur la mer Cantabérique, un instant de remémoration de mes 2 parcours sur le Chemin Primitif avec un bouquet de "nombril de Venus" croissant à la base d'un poteau électrique.
Après la traversée de SALINAS, occasion de contempler quelques demeures de styles ../..
../.. et alors que la pluie omniprésente depuis le départ s'est calmée, le parcours prend une dimension plus rurale avec son cortège de menus points d'interêts (bovins, chevaux, machinerie agricole -- dont cet étonnant engin destiné à faucher les près -- , horréo, ...).
La dizaine de kilométres suivants s'avére moins rudes aux pieds ainsi que plus plaisants puisque pour l'essentiel parcourant des espaces ruraux et forestiers par des voies (pour certaines du moins) non bitumées. Ces dernières me conduisent ainsi agréablement au fil des heures à SANTIAGO del MONTE (dont l'église est fermée; nichée au fond d'un val la sortie de la localité necessite un nouvel effort notable) ../..
../.. puis dans la localité de El CASTILLO (avec son Castillo San Martin) batie autour d'un bras de mer et finalement atteindre SOTO del BARCO (où je me restaure).
Les derniers kilomètres routier s'avèrent peu intéressant et c'est avec bonheur que j'atteins le terme de ma journée de marche, non sans avoir marqué un temps d'arrêt pour observer les ultimes panoramas agricoles puis maritimes du jour.
Installé dans le dortoir et ayant souscris aux rituels de fin d'étape, je m'installe finalement vers 16h à la terrasse de l'établissement pour y savourer la première séquence de tranquille lecture de mon périple en observant (accompagné en cette activité par un chien au regard un peu triste d'être entravé) l'humanité endimanchée locale fréquentant l'établissement (réjouissant spectacle que ces habitués au verbe haut venus solitaire ou en famille passer un moment en cette fin de repos dominical).
Un dîner (comportant notamment une soupe de légumes augmentée de pois chiches ainsi qu'un délicieux "flan de quéso casera") partagé avec 2 pélerins germanophones conclu cette journée d'entrée sur le Chemin et c'est un peu "usé" par les reliefs du jour que je regagne mon lit pour m'y endormir en quelques minutes.